Skip McCullough, Tosh Tudor, Jade Morgan et Jacob « Zeke » Szekely sont partis avec un objectif simple : chasser la houle de l’année en Indonésie. Un surf trip en indonésie entre potes d’enfance quasi improvisé qui est devenu Milked, un film brut, sincère et jouissif de 30 minutes sur la liberté, l’amitié et l’océan Indien.
À la base, rien n’était prévu. Connor Hookway, le filmmaker, a embarqué avec eux sans plan précis. Résultat ? Des images exceptionnelles, un festival de tubes, version Gen Z.
Arrivés à Bali, ils n’ont pas traîné : direction Lombok en voiture, cap sur Supersucks. Mais en chemin, un stop rapide à Desert Point pour saluer un pote change tout. La houle est parfaite, personne à l’eau, l’ambiance irréelle. Supersucks peut attendre — ou plutôt, être oublié, le vent était pourri là-bas. Ils resteront à Lombok, happés par la gauche de Deserts. Ils prennent ensuite la direction des Mentawaïs dans un bateau de pêche complètement déglingué secoué par la houle de l’année. Le plus gros milking de sa vie, selon le filmmaker
C’est quoi, se faire milked ? C’est se faire arnaquer, se faire vider les poches, c’est se faire traire comme si on était une vache à lait (clairement comment sont perçus les touristes en Indo). Que ce soit pour le bateau, le scooter, ou même pour les conditions prévues. Mais c’est aussi en rigoler, l’accepter, et s’en nourrir.
Et au final, ce film, c’est ça : des imprévus, des galères et des moments authentiques qui transforment chaque vague surfée en un souvenir impérissable. Milked, c’est l’histoire de ces moments, d’un surf trip inoubliable, où rien ne se passe vraiment comme prévu… mais c’est ce qui le rend d’autant plus magique.